Bootstrapper

Généralités

Le bootstrapper est le point d’entrée principal du système, qui permet de le configurer comme voulu afin de s’adapter à votre application, votre infrastructure et votre métier. Il permet de mettre en relation les différentes extensions de CQELight avec le coeur du système. Il existe plusieurs types d’extensions :

  • Container IoC : il s’agit des extensions qui résident au coeur de tout le système, car c’est dans cette extension que sont enregistrés les liens entre les abstractions et les implémentations.
  • Bus : il s’agit des extensions qui définissent un bus de messaging, utilisé pour transporter les évènements et les commandes dans le système.
  • DAL : il s’agit des extensions qui permettent d’abstraire l’accès aux donnés, utilisés majoritairement par la couche Query, et de fournir des implémentations pour la couche repository.
  • EventStore : il s’agit des extensions qui managent le système évènementiel, se chargeant de la persistance et de la récupération des évènements qui sont arrivés dans le système.
  • Autre : il s’agit de toutes les extensions voulant profiter de ce qu’on CQELight en terme de flexibilité et d’outils pour permettre une intégration facilitées. On y trouvera également des extensions commerciales qui ne répondent pas à un type ci-dessus.

Toutes ces extensions doivent être configurées et injectées dans le boostrapper, par le biais d’une classe implémentant l’interface IBoostrapperService. Cette implémentation doit définir le type d’extension dont il s’agit ainsi qu’une méthode callback qui effectue de façon lazy le boostrapping (ceci étant dû à des mécanismes internes d’initialisation). Cette méthode d’initialisation prends mets à disposition un paramaètre, de type BootstrappingContext que les extensions peuvent exploiter pour avoir plus d’informations au moment de leur bootstrapping propre.

Note

A noter qu’aucune extension n’est obligatoire. Cependant, le système sera limité voire inopérant s’il manque des services. Le cas de l’IoC doit être traité avec une extrêmement vigilance car ce n’est pas toujours disponible. L’information est à votre disposition lors de la méthode de bootstrapping, dans le BootstrappingContext.

Voici une définition de bootstrapper “classique”

new Bootstrapper()
   .ConfigureCoreDispatcher(GetCoreDispatcherConfiguration())
   .UseInMemoryEventBus(GetInMemoryEventBusConfiguration())
   .UseInMemoryCommandBus()
   .UseEFCoreAsMainRepository(new AppDbContext())
   .UseSQLServerWithEFCoreAsEventStore(Consts.CONST_EVENT_DB_CONNECTION_STRING)
   .UseAutofacAsIoC(c => { })
   .Bootstrapp();

La méthode Bootstrapp retourne une liste de notifications. Cette liste contient un ensemble de notifications émises soit par le système soit par les extensions. Les notifications sont de trois niveaux : Info, Warning et Error.

Note

Il reste dans la responsabilité du développeur de consulter et d’exploiter cette liste, aucune exception n’était renvoyée lors du process de bootstrapping. Il est recommandé d’arrêter le processus de démarrage d’une application si une notification de type ‘Error’ survient.

Il y a en également plusieurs paramètres possibles pour initialiser le bootstrapper :

  • On peut lui affecter une valeur pour ‘strict’. Le passage de ce paramètre à true impliquera que, hors extensions de type Bus et Autre, il est impossible d’enregistrer plus d’une extension pour un type de service donné (par exemple, impossible d’avoir deux extensions de type IoC).
  • On peut lui affecter une valeur pour ‘optimal’. Le passage de ce paramètre à true impliquera que, lors de la méthode Bootstrapp, il y aura vérification qu’au moins un service de chaque type sera enregistré (exception faite du type “Autre”). Le système fonctionnera donc de la meilleure façon possible.